

Un liant ultra réactif pour mortier, à faible teneur en CO2
Imerys investit dans de nouvelles installations afin de décarboner le mix énergétique du site d’Andersonville en intégrant les déchets de biomasse comme principale source d’énergie.
L'objectif du projet est d'ajuster l'installation pour modifier le mix énergétique, intégrer les déchets de biomasse comme source d’énergie et ainsi réduire significativement les émissions de carbone fossile liées aux opérations (émissions dites de scope 1). A l’issue du projet, le mix combustible sera modifié, passant d’une alimentation historique 100% fossile (47% de charbon / 53% de gaz naturel) à un ratio de 56% de combustible biomasse (coque d'arachide broyée) / 29% de gaz naturel et 15% de charbon.
Depuis plusieurs années, Imerys a initié et mis en œuvre plusieurs projets visant à introduire des déchets d’origine biomasse comme combustible dans ses fours rotatifs en remplacement des combustibles fossiles. Ce travail a débuté en France, avec les opérations du Groupe à Clérac, puis d’autres sites européens.
Plus récemment, en 2019, le Groupe a lancé un projet à Andersonville, Etat de Géorgie, aux États-Unis, pour réduire les émissions de carbone liées à cette installation. Les émissions de carbone de l’usine d’Andersonville sont parmi les plus élevées du groupe Imerys, représentant plus de 5% des émissions totales de CO2 du Groupe (données 2018 considérée comme année de référence). Ce projet comprend l’installation de nouveaux brûleurs pour une utilisation optimale de la biomasse plutôt que du charbon pour notre site d’Andersonville aux États-Unis.
Après un essai pilote sur un four, initié en 2018, Imerys a lancé un projet d’étude de la conversion des fours pour utiliser des coques d’arachide comme biomasse comme combustible. Le projet comprenait la conception de nouveaux brûleurs, des systèmes de stockage et d’alimentation, l’automatisation et la rénovation des installations électriques. Une fois finalisé, ce projet entraînera une diminution de 3% (100 kt / an) des émissions globales de CO2 du groupe Imerys.
sur le(s)quel(s) le projet a un impact significatif
Scope 1 - Usage de biomasse en remplacement d’énergie fossile pour la production de chaleur
Réduction = Nouvelles émissions de CO2 du charbon du site + Nouvelles émissions de gaz de CO2 du site - Emissions totales initiales de CO2 du site.
Le site utilisait auparavant 57% de charbon et 43% de gaz naturel. Ceci est remplacé par 170kMT de coques d'arachides, disponibles en grande quantité dans la région (rayon de 160 km). L’objectif est d’atteindre un ratio de 56% de combustible biomasse (coque d'arachide broyée) / 29% de gaz naturel et 15% de charbon.
Le transport des arachides se fait par camion d’une distance moyenne de 100km.
Les coques d’arachides achetées par Imerys étaient destinées à être détruites.
8.3M€
2018
Andersonville, Géorgie, États-Unis
Ce projet contribue également à l’ODD 12 Production et la consommation durables car la nouvelle source d’énergie (coques d’arachides) est un déchet généré par une autre industrie (cible ODD 12.5: « D’ici 2030, réduire considérablement la production de déchets grâce à la prévention, la réduction, le recyclage et la réutilisation »).
Ce projet est reproductible dans d’autres zones où il existe une source suffisante de déchets de biomasse adaptés au processus industriel particulier.
Pour assurer l’approvisionnement constant en déchets de biomasse, de nombreux contrats ont été signés avec des fournisseurs locaux. Ces contrats pluriannuels constituent une source de revenus prévisible pour les fournisseurs locaux.
olivier.berger@imerys.com
Imerys investit dans de nouvelles installations afin de décarboner le mix énergétique du site d’Andersonville en intégrant les déchets de biomasse comme principale source d’énergie.
L’Afep (Association française des entreprises privées) est une association représentant 111 des plus grands groupes privés exerçant leurs activités en France. Elle participe au débat public avec pour ambition d’apporter des réponses pragmatiques en faveur du développement d’une économie française et européenne compétitive et durable, propice à la croissance de toutes les entreprises.